« J'essaie de m'exporter pour ne pas saouler que les Auvergnats ». C'est par cette pirouette que François Groslière s'affranchit des justifications qui expliquent le succès de ses expositions partout en France depuis qu'il a choisi de s'exporter. Il garde pourtant des attaches clermontoises, en particulier au restaurant L'Odevie, dont il apprécie « le décor design, l'ambiance du lieu et l'amitié du patron ». C'est pour lui l'occasion de présenter ses derniers travaux, des toiles inspirées des premiers beaux jours, et toujours en connexion avec l'époque, les lieux et l'air du temps.
On retrouve, saisies dans de nouvelles situations, ces créatures féminines ingénument détachées et dont les formes généreuses mettent en valeur l'esthétique, la plastique, la silhouette ondulante.
Vedettes incontestées d'un véritable défilé de mode haut en couleurs, elles affichent des sourires avenants, une joie de vivre, un optimisme et un humour qui les rend accessibles.
Le public masculin les imaginera sans doute maîtresses et mères modèles, la gent féminine s'appropriera certainement cette touche d'exotisme qui les sublime, tous se délecteront des couleurs vives et légères et d'une expression graphique décomplexée.
Outre ses toiles les plus récentes, François Groslière a choisi cette fois – et il s'agit bien d'une première – de présenter, parallèlement, les dessins et esquisses d'études, étapes indispensables qui mènent à l'élaboration du tableau. On appréciera le coup de crayon de l'artiste et la griffe « Groslière » sur des travaux plus légers, plus enlevés et, en même temps, plus intimes.
A voir. Exposition jusqu'à la fin du mois de décembre Restaurant L'Odevie 1, rue Eugène-Gilbert-Tél. 04.73.93.90.00.
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